Lyon est une ville industrielle puisqu’elle a abrité de nombreuses usines au fil des générations. Elle a un visage parfois méconnu des visiteurs qui se concentrent sur les lieux emblématiques de cette capitale de la Gaule. Depuis l’époque romaine, un patrimoine architectural important a été conservé. Certains sites constituent aujourd’hui des lieux insolites qu’il est recommandé de contempler.
Les richesses d’un patrimoine ancestral
Les quartiers de la Croix-Rousse, la colline de Fourvière, les quartiers du Vieux Lyon ou encore la Presqu’île sont désormais inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Leur renommée est donc importante, mais ces sites ne sont pas les seuls qui méritent un détour.
En dehors du parcours classique, Lyon dissimule de nombreuses richesses qui disposent d’une histoire. À l’angle de Bellecour et de la rue Gasparin, les visiteurs découvriront un homme de 4 mètres de hauteur. Cette sculpture baptisée le Veilleur de pierre a les bras posés sur une croix de Lorraine.
Elle a été érigée par l’architecte Louis Thomas après les massacres de la Seconde Guerre mondiale. Des prisonniers de Montluc avaient été abattus et cette création avait pour objectif d’honorer la mémoire de toutes les victimes.
À la recherche du lion égaré
Les visiteurs pourront découvrir sur le quai Pierre Scize, « l’Homme de la Roche ». Il représente Jean Fleberge qui avait une très bonne réputation en 1548. Selon les anecdotes, il aidait les jeunes filles pauvres de Lyon en leur donnant de l’argent. Pour lui rendre hommage, une statue de pierre a été érigée.
Les amateurs de football ont également tendance à se regrouper autour des lions de Gerland.
Jusqu’en 1910, les quatre animaux se trouvaient au niveau du pont de la Feuillée. Aujourd’hui, pour les découvrir, il suffit de se rendre sur la Grande rue de Saint-Clair et vers l’entrée du stade de Gerland. Toutefois, un quatrième lion manque à l’appel et personne ne l’a encore découvert.
Au cœur de l’architecture lyonnaise
Les adeptes d’architecture ont rendez-vous au 24 quai Jayr, ils pourront apprécier un immeuble en béton armé. Il est composé de 6 étages et il a la particularité d’avoir été construit en 1910. Il est donc l’un des premiers immeubles de la ville de Lyon.
Deux décennies plus tard, les habitants ont accueilli le « Palais du Flore » qui se situe au 8 boulevard Jules Favre et il possède une architecture atypique. Dans les années 30, il avait une certaine renommée puisqu’il était considéré avec ses 11 étages comme la bâtisse la plus haute de France. La « Maison Brunet » qui se trouve au niveau de la place Rouville est également atypique (365 fenêtres …).
Elle est composée de 365 fenêtres, de 52 appartements répartis sur six étages. Chacun des numéros a une signification puisque les 4 entrées représentent les différentes saisons. Les étages symbolisent quant à eux les jours de travail du début du 19e siècle.
Une bande dessinée et un coq
Les adeptes de cinéma pourront se rendre au 79 rue de la République. À cette adresse, ils découvriront le Pathé et au sommet de l’immeuble, un coq est fièrement installé. Selon les anecdotes, le cinéma n’a pas toujours été au centre de cette bâtisse.
En effet, avant les années 30 les Lyonnais et les visiteurs appréciaient les spectacles des danseuses ou encore les opérettes. Il y a même eu à cette adresse un Music-Hall baptisé Casino-Kursaal. Enfin, le dernier lieu insolite de Lyon qui mérite un petit détour est situé sur la presqu’île de Lyon dans le quartier d’Airnay.
La Basilique Saint-Martin d’Airnay est sublimée par une grande fresque. Elle représente Adam et Ève et elle est considérée comme l’une des premières BD.